Pendant les vacances, ces deux amies allaient chercher le pain au village voisin. Tout le monde se connaissait et l’ambiance était agréable. Leurs journées se passaient souvent à jouer et rire. Elles aimaient bien cette période annuelle.

Il était mignon, ce petit âne non farouche. Elles pouvaient le regarder et cela ne l’empêchait pas de continuer son petit bonhomme de chemin. Souvent elles venaient le voir et passaient ainsi un moment agréable.

Elles avaient étés les gardiennes du monde. Mais, déçues, elles en étaient parties. Livré à lui-même, il n’était plus le paradis d’avant. Le redeviendrait-il un jour ?…

Je ne sais pas pourquoi, tout à coup, une envie de créer autre chose c’est installée en moi. D’abord un fond puis, petit à petit, d’autres images jusqu’à la finalisation. C’est ainsi, certains jours, l’image commande est la main obéit. C’est sans prétention, j’espère que vous aimerez.

                                                   C.B

Le bateau était venu, beaucoup d’hommes avaient débarqués sur la plage. La rencontre  avait été chaleureuse et, maintenant, ils étaient tous repartis pour d’autres terres lointaines.

Il était joli, ce petit village et, jour après jour, chacun venait s’y promener. Quelques fois, les passants venaient diner ou souper à la terrasse des charmants petits restaurants qui agrémentaient ce lieu.

Quelques jours de vacances bien mérités et  le plaisir de se retrouver en bordure de mer. Enfin ils avaient réalisé leur souhait, après plusieurs années sans pouvoir partir un peu. Ils étaient heureux.

C’est en passant au bord de la rivière qu’elles l’ont vu, en face, pas apeuré du tout. Il profitait d’un instant de calme pour se désaltérer. Comme elles ne bougeaient pas, il continuait à boire, calmement.

La vie s’écoulait lentement, dans ce village. Les gents se connaissaient tous et échangeaient quelques mots lorsqu’ils se croisaient. C’était un  lieu où la vie passait gentiment.

C’était devenu une habitude que de voir de plus haut l’endroit où il vivait. Il aimait particulièrement ce lieu qui lui rappelait son enfance et les jeux qu’il partageait avec ses  « copains ».